Le 1er Mai est plus qu’une journée de commémoration, il est la conscience collective
qu’a le prolétariat internationalement de lutter solidairement pour une société égalitaire, et
malgré les limites que le pouvoir tente d’imposer à ce mouvement.
Ainsi dès lors que les travailleuse.eur.s ont commencé à s’organiser ; État et patronat
ont répondu en structurant la division ; en imposant la structuration du syndicalisme, ils ont favorisé les revendications corporatistes, et donc, la concurrence entre travailleuse.eur.s.
Pourtant la lutte actuelle contre la réforme des retraites, montre bien qu’une très grande majorité
des travailleuse.eur.s (avec ou sans emploi) ont les mêmes revendications, et que les combats pour
l’égalité ne les effrayent pas. Ces derniers ont toujours été porteurs d’espoir : journée de 8h00,
congés payés…
Le lieu de travail reste le point d’ancrage de tous nos combats. Et sans nos collègues, nous ne
pourrons rien. La discussion entre nous fait apparaître rapidement des revendications
communes. Cette dynamique est la base de toutes les victoires à venir…
La lutte contre la nouvelle réforme des retraites en est un bel exemple. Ces combats
sont importants pour la plus grande majorité d’entre nous et trouvent toujours un écho chez nos collègues..
C’est en construisant la solidarité la plus large à la base, que nous parviendrons à construire la véritable force des
travailleuse.eur.s, en activité ou privé.e.s d’emploi, retraité.e.s ou travailleuse.eur.s au
foyer. Et à éviter la fragmentation de l’action syndicale, qui nous mène régulièrement à
l’échec.
La CNT-AIT est un syndicat de prolétaires, ennemie du parlementarisme et des systèmes
autoritaires. Elle vise par l’action directe à l’amélioration immédiate de la situation
économique et sociale de la classe ouvrière, et à la destruction du système économique et politique actuel.