On ne peut plus continuer comme cela. C’est toujours le même refrain.
La crise ! La crise ! La crise ! Cest un mot que la classe ouvrière connait bien car c’est elle qui en subit principalement les conséquences.
Nos anciens camarades l’ont connu aussi, mais ils luttaient pour que les générations futures aient un avenir meilleur, et de nombreux acquis sociaux furent obtenus par l’action collective, avec ou sans les syndicats. La bourgeoisie continue à s’attaquer
à tous ces droits en degradant par la même occasion nos vies, et l’avenir des générations futures : privatisation tous azimuts, sécurité sociale, hôpitaux, santé, retraites…
Pour cela, l’alternance dans la démocratie parlementaire a fait que ce sont des partis politiques se réclamant de gôche qui prennent part à la destruction de ce qu’ils prétendaient défendre quand ils étaient dans l’opposition.
Les syndicats réformistes de « masse » – malgré leur prestige ancien qui ne correspond plus à rien – tentent de contenir le
mécontentement de ceux qui désespérément luttent pour la survie et le maintien de leur emploi.
Nous denonçons la signature par la CFDT de l’ANI (accord national interprofessionnel) du 11 janvier 2013 qui a abouti à la loi sur la sécurisation de l’emploi instituant la flexisécurité. Dorénavant, un accord d’entreprise peut être signé par les syndicats en échange duquel les salariés acceptent des concessions (baisse des salaires, réorganisation du travail, augmentation de la durée du travail pour le même salaire) afin de sauver les emplois. Cette flexisécurité s’avère être un leurre : la logique veut que cet accord se substitue à l’action et prive ainsi le prolétariat de toute lutte collective.
Ne comptons que sur nous-mêmes pour briser nos chaînes qui nous entravent l’es-prit autant que l’action. Un seul mot d’ordre doit prévaloir en ce 1er MAI, jour de commémoration de toutes et tous nos camarades qui ont lutté, souvent au péril de leurs vies.