Pour télécharger le tract intégral, cliquez sur l’icôneProces_en_appel_4_1_.pdf
Le 3 octobre 2014 à 13h30, notre compagnon Damian KAWE doit de nouveau affronter la justice bourgeoise devant la Cour d’appel de Bordeaux afin de défendre sa liberté d’expression et plus généralement la liberté d’expression syndicale.
Nous militants de la CNT-‐ AIT, soutiendrons notre compagnon
le jour de l’audience
RDV nombreux le 3 octobre 2014 à 13h30
Cour d’appel de Bordeaux, Place de la République
En réaction à un message syndical de la CFDT qui se félicitait de participer aux négociations en vue de la reforme de l’inspection du travail, tout en fustigeant les agents et les organisations syndicales qui s’y opposaient, Damian KAWE, Contrôleur du travail et militant de la CNT-‐AIT, renvoyait, le 8 novembre 2013, un message accompagné d’une photo des accords de Munich de 1938. Dans les jours qui suivaient, la CFDT engageait des poursuites en citant Damian KAWE devant la justice pour répondre de l’accusation de diffamation non publique.
Il sera condamné en avril 2014 à 38€ d’amende et à verser 800€ à la CFDT.
Rapidement après, devant l’insistance de la CFDT, l’administration prenait également une sanction qu’elle voulait exemplaire, et, en juin 2014, il écopait de 15 jours d’exclusion des fonctions sans salaire.
Les sanctions pénales et administratives ajoutées aux frais engagés pour sa défense représentent jusqu’à présent plus de trois mois de salaire.
Il est plus facile de faire payer un travailleur qu’un patron. La CFDT et le ministère du travail le savent pertinemment et lui font payer hors de prix sa résistance et son effronterie.
Sur le papier, la liberté d’expression, et plus particulièrement la liberté l’expression syndicale, est garantie à tous.
Dans la pratique, la liberté d’expression se défend à coup d’euros. Et devant la justice, c’est la loi du fric qui fera le tri.
Que le patronat saisisse la justice pour faire taire les syndicalistes ne surprend personne. Que la CFDT se serve du même procédé ne doit plus nous étonner. Pour un syndicat institutionnalise, la seule parole autorisée est celle des instances officielles, celle qui -s’exprime dans les bureaux calfeutrés du ministère, loin des oreilles des travailleurs.
Si l’on outrepasse cette loi, c’est le matraquage en règle.
Alors au plus grand nombre, ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre, le droit de se taire ? A d’autres la liberté de nous enfumer à outrance via les mass media ? Il faudrait qu’on accepte ça ?
CFDT et ministère du travail, même combat
Travailleurs, fermez vos gueules ou sortez la monnaie !
La CNT-‐AIT poursuit sa campagne d’appel a
soutien, pour participer, chèques à l’ordre de
la CNT-‐AIT (en précisant « solidarité Damian » au
dos)
A envoyer à :
CNT-‐AIT Union Locale de Bordeaux
8, place Louis Barthou 33000 Bordeaux