Dans le système capitaliste, aucun élu, quel qu’il soit, ne remet ou ne peut remettre en cause la façon dont sont réparties les richesses. En effet, il ne peut exister de véritable démocratie dans une société de classes. Aussi tant qu’il existera une société, avec une minorité captant l’ensemble des richesses produites par la classe des travailleurs, le suffrage universel ne produira jamais que des élections illusoires, antidémocratiques et absolument opposés aux besoins, et à la volonté réelle des populations. Et chaque élection fait perdurer l’illusion.
Régulé ou pas, le libéralisme continue de nous exploiter. Crise ou pas crise, les grands groupes ou les multinationales n’ont pas besoin de passer par les urnes pour continuer à enrichir une minorité quand la majorité d’entre nous survit de plus en plus difficilement. De quel droit nos exploitateurs s’arrogent-ils le pouvoir de décider à notre place de la manière dont on veut partager les richesses que nous avons produites par notre travail ?
Nous, travailleurs chômeurs retraités, n’avons pas besoin de chefs ou de représentants pour décider à notre place. C’est à la base que nous devons nous organiser, dans les entreprises, les quartiers par des assemblées générales souveraines, en bloquant les usines et les services.
La CNT-AIT est un syndicat de prolétaires, ennemie du parlementarisme et des systèmes autoritaires. Elle vise par l’action directe à l’amélioration immédiate de la situation économique et sociale de la classe ouvrière, et à la destruction du système économique et politique actuel.
Les acquis sociaux ne sont pas le résultat de bonnes élections, mais celui d’un rapport de forces !
Pour une société sans classe, ni hiérarchie !
Pour une société égalitaire, libertaire et solidaire !
Pour le communisme libertaire !