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MÊME SI L’ESCLAVAGE A ETE ABOLI ; LES EXPLOITEURS RESTENT EGAUX A EUX-MEMES !

Notre département est vanté pour ses attraits, la mer, la vigne et ses exploitations agricoles…Or, du côté de Bourg-sur-Gironde, certains propriétaires terriens refusent d’admettre les progrès sociaux et sociétaux.
 
Dans la région du nord de la Gironde, dans le territoire de Bourg sur Gironde, l’exploitation des travailleurs-euses saisonniers bat son plein. Une entreprise de recrutement de travailleurs-euses saisonniers, en sous-traitance pour travailler dans les châteaux des environs à l’entretien des vignes, pratique des méthodes harcèlement moral, les propos homophobes ( tu es un « PD »), le chantage au licenciement,( le moins rapide dans l’exécution du travail sera foutu dehors), et s’abstient des règles d’hygiène ( une douche pour 10 voire 12 travailleurs) et de sécurité ( non fourniture de gants ) les plus élémentaires des travailleurs-euses.
 
Un travailleur espagnol osa s’affronter verbalement au taulier pour des blagues sur l’homosexualité. Il a subi un déferlement d’injures homophobes et xénophobes. Il fut puni, privé du repas de midi, privé de travail le lendemain.
 
Ce travailleur n’a pas reçu son contrat de travail malgré les réclamations incessantes de sa part. Lors de la dispute au sujet de la blague homophobe, il fut blessé d’un coup de bâton aux fesses. Le toubib du coin lui donna trois jours d’arrêt de travail.
 
Malheureusement, il ne peut pas se faire rembourser de la consultation médicale ni bénéficier de la couverture de maladie car son taulier ne veut pas lui donner son contrat de travail afin de régulariser sa situation.
 
De plus, les heures supplémentaires ne lui sont pas payées, il demeure dans une maisonnette de deux pièces un coin cuisine et une douche. Dans une chambre, il y a quatre travailleurs et dans l’autre six travailleurs. Le prix de la location est de 150 euros pour un lit sans matelas, apparemment à Bourg-sur-Gironde un sommier suffit.

Il est inadmissible de laisser faire ce genre d’individu.

Travailleur immigrés et travailleurs français : même patron, même combat.

Le syndicalisme doit être anti-autoritaire, anti-hiérarchique, autogestionnaire et la lutte doit être internationale.