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Tract Retraites 12 octobre 2010

Tract Retraites 12 oct. 2010

Trois journées de manifestations depuis le 7 septembre pour quel résultat ?

« Le gouvernement ne reviendra pas sur le relèvement des bornes d’âge » déclare Woerth qui espère nous faire avaler la pilule en déclarant que le gouvernement va agir sur « l’écart des salaires hommes-femmes » car c’est là, et uniquement là, que serait « l’injustice ». Oui, mais c’est aussi, et surtout, le fait de vouloir nous faire mourir au travail, en nous faisant bosser toujours plus pour gagner toujours moins.

Certes, nous avons été à chaque fois plus nombreux à manifester, et c’était parfois pour certains une « première » que de se mettre en grève. Il faut maintenant faire en sorte que cette mobilisation massive des travailleurs ne soit pas récupérée et tuée dans l’œuf par un syndicalisme de salon en cheville avec les patrons et les gouvernants.

De quel droit ceux qui ne font rien s’arrogent-ils le droit de décider à notre place comment partager notre argent ? Ils osent encore parler de démocratie, quand les gouvernants imposent contre l’avis de l’immense majorité du populo, une réforme qui servira seulement à accroître les bénéfices des sociétés d’assurance-retraite, comme Malakoff-Médéric (Directeur Général, Guillaume Sarkozy).

Il est plus que temps de se prendre en main pour faire avancer les choses et pour mettre en place un réel rapport de force.

Il est plus que temps de ramener le syndicalisme dans la rue et dans l’entreprise.

Une seule solution : la grève générale, reconductible et expropriatrice.
Nous, travailleurs, n’avons pas besoin de chefs ou de représentants pour décider à notre place. C’est à la base que nous devons nous organiser, dans les entreprises, les quartiers, par des assemblées générales souveraines, en bloquant les usines et les services. Malgré ce que peuvent dire les syndicats réformistes, nous avons les moyens de nous lancer dans la grève générale en faisant à nouveau appel à ce qui nous a permis de gagner d’autres luttes : la solidarité.

Ôtons nos œillères corporatistes et luttons tous ensemble.

Pour une société sans classe ni hiérarchie !

Pour une société égalitaire, libertaire et solidaire !

Pour le communisme libertaire !

Grève générale !